La voleuse de livres de Markus Zusak

la voleuse de livresRésumé :

1939, en Allemagne nazie.
Le pays retient son souffle.
La mort n’a jamais été aussi occupée.
C’est la mort elle-même qui raconte cette histoire. Dotée d’un humour noir, sarcastique, mais compatissant, elle est témoin de la folie des hommes. Parmi eux, une rencontre va éveiller sa curiosité, celle de Liesel Meminger.
Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la Mort s’est arrêtée.
Est-ce son destin d’orpheline dans l’Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt inhabituel ? Ou bien sa force extraordinaire face aux événements ? A moins que ce ne soit son secret… Celui qui l’a aidée à survivre. Celui qui a même inspiré à la Mort un bien joli surnom : « la voleuse de livres »…

Mon avis :

J’ai choisi de lire ce livre dans le cadre du challenge avec Laure du blog Bookshapedbox. Elle m’avait mise au défi de lire un bouquin que j’ai acheté depuis longtemps mais pas encore lu (voir l’article ici). La voleuse de livres de Markus Zusak remplissait parfaitement ces conditions. C’est alors avec impatience et curiosité que j’ai commencé ce roman.

L’histoire se passe dans l’Allemagne nazie, dans les années 1940. Ce passage résume parfaitement le roman :

Une simple histoire, en fait, où il est question, notamment :
– D’une fillette ;
– De mots ;
– D’un accordéoniste ;
– D’Allemands fanatiques ;
– D’un boxer juif ;
– Et d’un certain nombre de vols.
J’ai vu la voleuse de livres à trois reprises.

Le titre du roman est très bien choisi, car Liesel vole vraiment des livres (je n’en dis pas plus, ce sera une surprise) !

Tout d’abord, j’ai trouvé très original que ce soit la Mort qui raconte cette histoire. Sur ce point, j’ai vraiment adoré.

Quelques petites vérités :
Je n’ai pas de faux, ni de faucille. Je ne porte une robe noire à capuche que lorsqu’il fait froid. Et je n’ai pas cette tête de squelette que vous semblez prendre plaisir à m’attribuer. Vous voulez savoir à quoi je ressemble vraiment ? Je vais vous aider. Allez chercher un miroir pendant que je vous poursuis.

Je me suis attachée à Liesel, que j’ai trouvé très courageuse pour son âge. Elle a effectivement traversé des périodes difficiles, et elle a tenu le coup. Je l’admire pour cela.

Hans Hubermann, son père nourricier et accordéoniste, est très gentil. C’est un Résistant, et il brave les interdits (cela va avoir quelques petites répercussions sur Liesel).

Rudy, le copain de Liesel est aussi charmant, il m’a touchée. Je l’ai bien aimé, lui et son obsession pour Jess Owens !

En outre, j’ai trouvé la femme du maire très attentionnée avec Liesel. Par contre, cette dernière était souvent malpolie, ce qui m’a un peu énervée !

J’ai eu un coup au cœur quand j’ai fait la connaissance de Max, il m’a émue. Il a beaucoup souffert parce qu’il était juif, j’ai compatis avec lui. Je pense qu’il est l’un des personnages les plus représentatifs de la Seconde Guerre Mondiale.

Ce passage m’a particulièrement touchée :

On dit que la guerre est la meilleure amie de la mort, mais j’ai une autre opinion là-dessus. A mes yeux la guerre est comparable à un nouveau patron qui attend de vous l’impossible. Il est là, sur votre dos, à répéter sans arrêt: « il faut que ce soit fait, il faut que ce soit fait. » Alors, vous mettez les bouchées doubles. Et le travail est fait.

J’étais très intriguée de voir le monde dans lequel vit Liesel, et j’ai éprouvé de la peine pour cette pauvre enfant qui a vécu au milieu de toute cette violence.

Même si je devais m’y attendre, la fin m’a bouleversée. Elle est vraiment horrible, ça m’a secouée. Surtout quand je pense à ce qui a permis à Liesel de rester en vie. C’est tout simplement inouï.

Seul bémol, j’ai dû me fixer un nombre de pages à lire chaque jour, sinon je décrochais complètement. Il n’y a effectivement pas de suspense, même si la suite du roman n’est pas prévisible.

Un bon livre, qui permet de prendre conscience de toutes les horreurs commises. Malgré cela, je ne l’ai pas trouvé à la hauteur de Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre de Sepetys.

Ma note : 16/20.

Lisez ce livre si….. vous voulez lire un roman original qui traite de la Seconde Guerre Mondiale.

Laissez tomber ce livre si….. vous avez envie de lire un roman qui aborde un thème léger.

10 réflexions sur “La voleuse de livres de Markus Zusak

  1. Ce livre était un coup de coeur, une histoire splendide ! En ce moment je n’arrête pas d’y repenser et j’ai vraiment très envie d’en faire une relecture ( chose que je ne fais pas d’habitude ! ). Ce qui est dingue, et que je ne m’explique pas, c’est que je n’ai pas gardé tant de souvenirs de Max… Il faut vraiment que je répare ça parce que je sais que c’est un perso fort pourtant !

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    • Je suis contente que tu aies aimé ! Effectivement, Max est un personnage important, que j’ai bien aimé (il m’a justement plus marquée que les autres) ! En tout cas, si tu relis ce roman, je te souhaite bonne lecture !! 😉

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