The Mortal Instruments, tome 5 : La cité des âmes perdues de Cassandra Clare

Résumé :

Clary est folle de joie. Lilith serait anéantie et Jace sauvé… Mais quand les Chasseurs d’Ombres viennent le libérer, ils ne trouvent que du sang et du verre brisé. Jace a disparu. Clary découvre bientôt qu’il est devenu un serviteur des démons ! Son sort est désormais lié à celui de Sébastien, son pire ennemi…
Pour sauver l’homme qu’elle aime, Clary va devoir risquer plus que sa vie. Existe-t-il encore le moindre espoir ?

Ce que j’en pense :

J’ai encore une fois bien aimé ce tome, bien que je trouve que l’histoire commence tout doucement à tourner en rond. Je pense que j’ai en partie cette impression car j’ai enchaîné le tome 4 avec celui-ci. si je les avais lu de manière plus espacée, je ne l’aurais sûrement pas autant constaté…

Quelques répétitions

La principale répétition, c’est que Jace est à nouveau possédé. Cette possession avait déjà été annoncée dans la fin du tome 4. J’ai trouvé cette intrigue redondante, car c’est la deuxième fois que ça arrive à Jace… A croire que l’auteure n’avait plus d’imagination. C’est ce point-là qui m’a surtout dérangée ; concernant le reste j’ai quand même aimé.

… mais l’histoire reste palpitante

Dans ce tome, Clary est un peu plus présente que dans le précédent, car la possession de Jace la rend concerne au premier chef. Elle prend quelques décisions stupides, et pour moi elle n’aurait pas dû aller aussi loin, même par amour. Ce tome pose effectivement la question des limites : faut-il sauver son amour à tout prix, qu’importe les lois et la morale ? J’ai adoré la manière dont cette problématique a été amené par Cassandra Clare dans son roman fantastique.

Pour en revenir à Clary, alors oui elle fait un peu n’importe quoi, elle fonce dans le tas sans réfléchir aux conséquences de ses actes (elle est fidèle à elle-même…) mais ça ne m’a pas énervée dans ce tome, car je la comprenais. Quand on veut quelque chose et que personne n’est disposé à nous aider, on a tous tendance à nous débrouiller par nos propres moyens. Et c’est ce qu’a fait Clary, alors je peux difficilement lui en vouloir…

Le personnage de Sebastien m’a également tenue en haleine tout au long de ma lecture. On ne sait jamais trop sur quel pied danser avec lui, sa personnalité est très binaire et j’ai complètement accroché. J’avais l’impression qu’il jouait un double-jeu ; tout était parfaitement cohérent. J’ai néanmoins eu un peu plus de mal avec la fin et son comportement à l’égard de Clary : j’ai trouvé cet épisode malsain (je pense que ceux qui ont lu le tome-là savent de quoi je veux parler ?) ; l’auteure aurait pu trouver quelque chose de mieux (oui, je fais ma difficile 😉 ).

Il y a aussi la relation Magnus-Alec qui m’a plu. Dans le tome précédent on commence déjà à voir apparaître les difficultés de leur couple, et dans ce livre j‘ai tout particulièrement été touchée par Alec. Il a tort dans ce qu’il fait, notamment dans ses machinations avec Camille mais je comprends pourquoi il fait ça, et ça le rend attachant. J’espère que Magnus sera clément envers lui, parce que lui qui vit depuis des milliers d’années et a déjà eu pleins de relations ne se rend pas compte du poids qui pèse sur Alec.

Voilà pour cette chronique ! En fin de compte c’est quand même une très bonne lecture 🙂

Qu’avez-vous pensé de cet avant-dernier tome ?

Chronique du tome précédent : La cité des anges déchus