Résumé :
« Une fille qu’on rencontre en HP n’est pas une fille qui rend heureux. Il voulait jouer contre le reste du monde, avoir raison contre toutes les évidences, il pensait que c’était ça l’amour. Il voulait prendre ce risque, avec elle, et qu’ils arrivent sur l’autre rive, sains et saufs. Mais ils réussissent juste à s’entraîner au fond. Il est temps de renoncer… »
Gloria a été internée en hôpital psychiatrique. Contre toute attente, la punkette « prolo » y a rencontré Éric, un fils de bourgeois aussi infréquentable qu’elle ; ils se sont aimés comme on s’aime à seize ans. Puis la vie, autant que les contraintes sociales, les a séparés. Vingt ans après, à nouveau, leurs chemins se croisent.
Portrait d’une femme blessée aux prises avec ses démons, traversée des années punk, chronique d’un amour naufragé, Bye Bye Blondie est sans doute le livre le plus émouvant de Virginie Despentes.
Ce que j’en pense :
C’est le premier livre de Virginie Despentes que je lis. Je savais que cette auteure faisait polémique, qu’elle était féministe, assez radicale. Quand j’ai vu ses romans à la bibliothèque, j’ai voulu tenter, j’étais trop curieuse. J’ai alors pris Bye Bye Blondie, car son résumé et son titre me paraissaient les plus politiquement corrects (à côté de Baise-moi et des Chiennes savantes, Bye Bye Blondie me semblait fort sympathique ^^). Et j’ai été contente d’enfin découvrir la plume de cette auteure si ambivalente : je ne regrette pas du tout ma lecture. Pourtant je ne peux pas dire que ce livre ait été un coup de cœur ; à vrai dire, j’ai du mal à me faire un avis tranché sur cette histoire. Elle a suscité pas mal de sentiments contraires en moi.
Mes premières impressions
J’ai eu beau être prévenue du style polémique de Virginie Despentes, j’ai quand même été marquée par ce que j’ai lu. Il faut dire que l’histoire commence très fort, puisque dans le premier paragraphe la narratrice nous explique qu’un crime passionnel a failli être commis… Voici un petit extrait :
Elle vient de s’engueuler avec son petit ami. Elle aurait pu le tuer. S’en est fallu d’un centimètre, d’une seconde. Flirt poussé par le drame. Il aurait suffi qu’il soit un peu moins rapide, un peu moins agile, un peu moins fort qu’elle.
Ces lignes contenues dans le premier paragraphe donnent déjà la couleur. Le style est brut, trivial. Mais c’est à la troisième page où j’ai pour la première fois écarquillé les yeux… Il est écrit :
Elle aimerait bien se faire foudroyer, mais son fantasme numéro un reste qu’on lui mettre une balle dans la nuque, qu’on l’achève comme un animal.
C’est à ce moment-là que j’ai réellement compris que la lecture serait trash, que Virginie Despentes ne ferait pas dans la dentelle. Et, tout au long de la lecture, les pulsions, la violence prennent le dessus, tant dans le comportement des personnages que dans le style d’écriture. Ça m’a beaucoup déstabilisée, voire même dérangée.
Un récit empli de violence
Avant d’entrer dans les détails, j’aimerais vous toucher quelques mots de l’histoire. Je pense que cette mise en contexte est nécessaire pour comprendre la suite de ma chronique. Gloria a 35 ans et traîne dans les bars, fume, boit et se bagarre un peu partout : elle a des accès de colère incontrôlables. Après que son copain l’ait quittée (elle a failli le tuer, c’est à cela que se réfère la première citation de ma chronique) elle va rencontrer par hasard son premier amour, Éric. Ils se sont rencontrés à l’hôpital psychiatrique quand ils avaient 16 ans.
On va alors suivre deux Gloria distinctes. D’un côté on suit la Gloria adulte, qui doit faire face à Eric, ce fantôme du passé. De l’autre côté, Virginie Despentes nous emmène en arrière dans le temps, et l’on suit la Gloria punkette de 16 ans, qui se fait interner et rencontre Éric pour la première fois. Je dois tout d’abord reconnaître que cette mise en abîme, ce jeu entre deux époques différentes, est assez saisissant : j’ai beaucoup aimé. J’ai eu la sensation que l’auteure maîtrisait totalement le fil de son récit d’un point de vue technique.
Ce que j’ai moins aimé par contre, c’est la personnalité complexe de Gloria. Elle est très colérique, impulsive, incontrôlable. Je pense que son comportement sauvage doit rebuter beaucoup de lecteurs. Pourtant, malgré toute cette violence contenue dans son esprit et son corps, Gloria ne m’a pas dégoûtée. Après ses accès de rage, la honte, le regret, finissent toujours par la submerger. Ça m’a un peu touchée, car ces émotions la rendent humaine. Je n’irai pas jusqu’à dire que ce personnage est attachant, mais il possède quand même une petite sensibilité émouvante. Il y a d’ailleurs certains passages où elle devient folle et se fait du mal à elle-même que j’ai eu du mal à lire. Sa douleur est difficilement soutenable, j’ai trouvé.
L’hôpital psychiatrique : le passage du roman qui m’a le plus marquée
Comme je l’ai précisé juste avant, Gloria est internée à l’hôpital psychiatrique (HP) à 16 ans, et ce moment de sa vie nous est raconté. C’est ce que je retiendrai le plus de ma lecture.
En faisant quelques recherches sur la vie de l’auteure, j’ai vu qu’elle-même avait connu un passage à l’HP au même âge que Gloria. Donc, dans un sens, ce livre est plus que de la simple fiction : l’auteure a vécu cette situation au plus profond de sa chair. J’ai trouvé que ça rendait le récit encore plus sincère… Et la lecture faisait encore plus mal.
Sinon je n’ai pas aimé la manière dont sont racontées les choses. Virginie Despentes a un mépris à peine voilé pour les soignants de l’HP, et pour les autres malades… Par exemple, la psy de Gloria est qualifiée de « connasse brune coincée », une fille malade est décrite comme une « sublime anoxerique ». J’ai eu beaucoup de mal avec ce cynisme, cette violence dans le choix des mots. Vous pourriez me dire que c’est le personnage qui parle comme ça, on est dans ses pensées après tout. Sauf que j’ai eu l’impression qu’à travers Gloria c’était l’auteure qui parlait, et qui déversait sa rage.
Une plume trash et choquante au service de l’histoire
Ainsi, lors du passage consacré à l’HP, mais plus généralement tout au long de ma lecture, j’ai eu la sensation que Virginie Despentes prenait sa plume pour cracher sa haine au monde entier. C’est comme si le personnage et l’auteure se confondaient en une seule et même personne, et cela m’a perturbée.
Comme vous l’aurez d’ailleurs compris, le style d’écriture m’a heurtée à de très nombreuses reprises. Mais, en même temps, je ne reproche pas ce style d’écriture à l’auteure. En fait je trouve que la plume correspond totalement à l’histoire racontée. Je n’ai pas aimé les insultes tous les deux mots, le langage familier employé, etc. Pourtant, si Virginie Despentes avait pris un style littéraire, bourgeois, pour raconter son histoire, celle-ci aurait perdu en crédibilité. Ça n’aurait pas collé. Et ce choix du style, comment il sert l’histoire, est absolument passionnant ! Ça fait réfléchir. Et d’autant plus que même si le récit est vulgaire, j’ai senti qu’il était travaillé.
Si Gloria et plus largement l’auteure utilisent un langage familier, c’est également pour montrer leur attachement à la rue. Vers la seconde moitié du roman, il y a beaucoup de références à la lutte des classes. Gloria s’en prend aux « bourges » et à l’argent. Ce qui est frappant, c’est justement le fossé creusé entre elle et Éric. Elle vient du peuple, Éric de l’élite. Tout un monde de convenances sociales les sépare, et ce thème du milieu social est savamment exploité par l’auteure. J’ai beaucoup aimé cet aspect, surtout qu’il se retrouvait dans le langage des personnages. En voici un extrait assez explicite :
Douche d’affection, tendresse, caresses et de sexe, tout ça dont elle avait tant manqué. Elle commence à faire confiance, à croire en lui, différemment. Et puis ça repart, au moindre prétexte :
– Arrête de faire la baba cool, tu vois pas que tu fatigues tout le monde.
– Comment tu me parles ? T’es malade ou quoi ?
Il se frappe le front du plat de la main :
– Mais tu t’entends, Blondie ? T’es PAS dans Scarface le retour, ni le Parrain ni les Affranchis. Tu n’es pas un homme tu n’es pas de la mafia tu n’es ni cubaine ni sicilienne, t’as presque trente-cinq ans, tu parles encore comme un crétin de gosse qui a trop regardé la télé.
S’ils étaient dans une arène et qu’il lui agitait un tissu rouge sous le nez, elle ne serait pas plus furieuse :
– Désolée d’avoir grandi où j’ai grandi, pauvre débile ! Tu crois que toi tu t’exprimes comment, baltringue ? Normalement ? Toi et tes potes les bourges, vous pouvez pas prononcer une syllabe sans vous la surpéter king of the fucking bobo world et tu te fous de moi quand je m’énerve ? Tu plaisantes ? Tu dois plaisanter, c’est pas possible autrement.
– Blondie, j’en peux plus de la lutte des classes tous les jours, à domicile…
– C’est TOI qui commences. C’est TOI qui comprends pas que comment vous êtes, PERSONNE a envie de vous ressembler, désolée… les gens imitent Tony Montana, pas les héros de chez Desplechin… Devine quoi ? PERSONNE a envie de vous ressembler. On veut TOUS de votre pognon mais pas de vos styles minables, OK ? (…)
En écrivant ce passage je me rends compte qu’il décrit bien l’atmosphère générale de ce roman ^^ En tout cas ces thèmes du langage et du milieu social m’ont fortement intéressée.
En résumé…
Alors que je termine cette chronique, je m’aperçois que je n’ai même pas évoqué le sujet du premier amour, qui est quand même central dans ce livre… A vrai dire, cette histoire d’amour ne m’a pas du tout sautée aux yeux, ce n’est pas là-dessus que j’ai focalisé mon attention. Ceci dit, elle est à l’image du roman : trash. Je ne trouve pas du tout que les sentiments des personnages sont universels, et qu’on peut s’identifier à leur vécu. Leur amour n’est que du sexe, des pulsions et des querelles. C’est une vision assez particulière de l’amour que nous livre l’auteure.
Et ce n’est clairement pas un livre que je mettrais entre toutes les mains. A partir d’un certain âge, à partir du moment où l’on est capable de faire la part des choses, on peut découvrir cette auteure. Par contre je ne recommande pas ses romans aux personnes trop jeunes et/ou trop sensibles. L’histoire est quand même d’une violence inouïe. Donc âmes sensibles s’abstenir…
Pour ma part, Bye Bye Blondie m’a déconcertée. D’un côté j’ai adoré voir comment le style d’écriture concordait avec le fond de l’histoire. Ce récit soulève involontairement des questions métalittéraires assez passionnantes. Mais, d’un autre côté, le côté trash du roman, voire même gore, ne m’a vraiment pas plu. Ce n’est tout simplement pas mon style de lecture.
Je ne sais pas encore si je lirais d’autres de ses romans. J’aimerais bien lire Cher connard, qui est paru en août, parce que les thèmes abordés m’intéressent. Sauf que je n’entends pas énormément de bien de ce roman qui est, a priori, clairement pas le meilleur de l’auteure… J’ai lu beaucoup de chroniques, que ce soit dans les médias ou sur la blogosphère, et celle d’Océane du blog En tournant les pages synthétise un peu tous les reproches faits au roman. Donc je pense que je vais passer mon tour, en tout cas pour le moment ^^
L’œuvre de Virginie Despentes vous tente-t-elle ? Avez-vous déjà lu un de ses romans ?
La lecture est pour moi une évasion et le monde est déjà si violent en lui-même, pas sûre de vouloir plonger avec cette autrice dans ce style!
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Ce n’est clairement pas une lecture faite pour tout le monde ! Je vois aussi la lecture comme un moyen de s’évader (ou de faire réfléchir) et la violence ce n’est pas trop mon truc non plus ^^
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Je ne connais pas cette autrice et même si ça doit être intéressant je pense que le côté gore ne me plaira pas du tout…
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C’est à toi de voir si tu veux te lancer ou pas… Mais il faut avoir le cœur bien accroché 🙂
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(Première remarque inutile : Ok, déjà, j’avais oublié qu’il y avait un garçon dans le livre (parce que l’adaptation cinématographie a remplacé Eric par une fille), c’est dire la qualité de mes souvenirs.)
(Deuxième remarque inutile : J’avais lu Baise-moi, mais encore une fois, je me souviens surtout du film. Enfin, des cinq premières minutes qui commençaient comme un film porno et qui ont fait que j’ai arrêté l’expérience direct parce que je suis une fille sensible. ^^)
Bon, sinon, ta chronique est super intéressante. J’adore la manière dont tu détailles les choses, les citations. C’est vraiment bien argumenté et c’est passionnant à lire.
Et d’une certaine manière, ça confirme ce que j’avais en tête. Cette violence, cette colère, cette rage, et d’une certaine manière, une écriture forte et efficace (même si cela passe par une certaine crudité, vulgarité qui n’est pas trop ma tasse de thé en littérature) qui rend tout ça à merveille, c’est ce qui pouvait me plaire, ce que je pouvais rechercher quand j’étais ado, mais qui ne me conviendrait peut-être plus maintenant.
Et en même temps, je suis intriguée. Je sais que j’ai toujours mon exemplaire, je serai presque tentée de lui offrir une relecture à l’occasion… pour voir.
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(Je suis ravie de t’avoir rafraîchi la mémoire ! En même temps, si le film a mis un fille à la place d’Eric, c’est plus difficile de se souvenir de lui… Quant à Baise-moi, ça ne m’étonne pas tant que ça que le film commence comme du porno, vu le titre trash du livre… Au moins maintenant je sais que je ne regarderai jamais ce film, merci ^^)
Je vois ce que tu veux dire. Pour ma part, si j’avais lu ce livre à 15-17 ans, je pense que pour le coup j’aurais vraiment été traumatisée. Mais le côté transgressif de l’histoire correspond au final assez bien à la période de l’adolescence (où souvent on est énervé contre le monde entier). Sans compter que les personnages avaient 16 ans lors de leur rencontre, alors il est assez facile de s’identifier et de s’imaginer que leur vie est la nôtre. Parce que tout le récit est quand même fondé sur la colère de Gloria.
Si ça peut te motiver à relire le livre, il est assez court et se lit rapidement. Ca pourrait être intéressant de voir comment ton avis a changé (ou pas) depuis l’époque. Ceci dit dans les relectures il y a toujours un gros risque de ne pas accrocher, donc c’est à toi de trancher (tu m’en diras des nouvelles) !
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(Je me souviens d’un ou deux trucs un peu trash dans le livre, mais ce n’est pas pareil de lire et de voir des fois… surtout des trucs de cul. ^^ (dans d’autres cas, ça peut être pire d’imaginer, cela dit.)
C’est exactement ça. Je n’étais pas super bien dans ma peau et j’avais besoin de trucs un peu rudes, encolérés. Je pense que ça me parlait bien.
C’est vrai que ça pourrait être intéressant, mais je ne pourrais pas faire un comparatif détaillé car mes souvenirs de l’époque ne sont plus que des impressions. Je verrai bien ! Ce n’est pas une priorité honnêtement.
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Je me pose depuis longtemps la question de savoir si je me lance ou pas dans les livres de l’autrice et ton avis vient de me permettre de trancher. Ce côté trash, même s’il convient à l’histoire, n’est vraiment pas pour moi… Merci pour ton avis étayé 🙂
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Je comprends, les histoires violentes comme celles-ci sont assez clivantes, et ne peuvent pas convenir à tout le monde… De rien, avec plaisir (même si je ne t’ai pas donné envie de découvrir l’auteure haha) !
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Tu m’as permis de mieux cerner le style. Et c’est déjà beaucoup 🙂
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J’avais été lire le résumé du livre quand tu m’en avais parlé sur Livraddict et ça ne m’avait pas intéressé. Au vu de ce que tu en racontes dans ta chronique ça confirme que ce livre n’est pas du tout pour moi ^^
PS : Désolée je n’ai pas du tout eu le temps d’aller lire ce que tu m’avais envoyé sur Livraddict. J’ai eu une semaine très chargée mais je ne t’oublie pas, j’espère que tu vas bien. Bon week-end 🤗
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Franchement ? Maintenant que je te connais, je peux te confirmer que ce n’est pas un livre fait pour toi, tu n’aimerais pas 😉
PS : pas de soucis, et bon weekend à toi également, repose-toi bien !!
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Rien que les extraits que tu as mis dans ton article ça ne me tente pas 😂 le style littéraire ne me convient pas 😂
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J’ai fait exprès de mettre plusieurs extraits, parce que je me suis dit qu’ils permettaient de se faire une opinion sur le style de l’histoire et de tout de suite savoir si ça pourrait plaire ou non… Je vois que cela a marché sur toi 😉
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Tu as bien fait ! Tu vas lire les autres livres de l’auteur ou passer ton tour sur tous ? 🙂
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Je ne sais pas encore… Peut-être que j’en lirais un autre à l’occasion, mais ce ne sera pas dans mes priorités ^^
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Effectivement à côté des autres, ce titre la semble plus sympathique, tu as trouvé le mot juste. 🤭 Cette auteure fait beaucoup parlé d’elle pour son côté trash et violent justement, et je dois avouer que ça me freine pas mal. D’ailleurs tu le dis dans ta chronique, la vulgarité est de mise. Même si tu as raison, une écriture plus soutenue ou plus bourgeoise aurait dénoté avec le récit, j’imagine que le texte aurait peut-être tout a gagné sans insultes récurrentes. Question de gout, j’imagine. 😉 Merci en tout cas pour cette chronique très complète Mathilde !
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Merci à toi pour ton commentaire qui résume parfaitement la situation plutôt 😉 Je suis d’accord, on peut écrire avec un style familier, relâché, mais ne pas mettre des insultes tous les deux mots. L’histoire m’aurait plus plu dans ce cas-là, je pense !
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C’est un parti pris de l’auteure, et de ce que j’ai compris, une marque de fabrique également pour elle. Ca ne peut pas plaire à tout le monde, c’est sûr. 🤭 Tu auras essayé !
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J’ai lu en diagonale ce roman de Despentes, j’ai effectivement un souvenir que certaines scènes était très trash, mais c’est du Despentes dans le texte. La provocation est, je pense, son style préféré d’expression. C’est un parti pris c’est certain !
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Ce ne serait pas un livre de Despentes s’il n’y avait pas de provocation dedans 😉 Donc on aime ou on n’aime pas, mais ce qui est sûr, c’est qu’elle a son propre style. Merci pour ton passage !
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Oui, un style unique en effet.
Et de rien Mathilde ça m’a fait plaisir 😉 🙂
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[…] Bye Bye Blondie de Virginie Despentes – lu en août, chroniqué en septembre […]
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Merci pour le partage et effectivement, je ne te recommenderai pas de lire Cher connard pour vraiment te faire un avis sur l’autrice. Vernon Subutex est plus fun avec toujours le style trash de l’autrice.
Ce que tu écris sur Bye bye blondie me donne envie de le lire, je pense qu’après les tomes 2 et 3 de Vernon Subutex, ce sera mon prochain Despentes.
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Avec plaisir ^^ Je te dis bonne lecture pour Bye Bye Blondie, j’ai hâte de voir ton avis dessus. De mon côté je ne compte pas lire du Despentes de sitôt, mais je me note Vernon Subutex. J’entends beaucoup de bien de cette saga, alors ça fait quand même envie !
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[…] du blog Critiques d’une lectrice assidue a ravivé mes souvenirs de Bye Bye Blondie de Virginie Despentes. Même si elle n’a pas été entièrement convaincue par cette lecture, j’ai retrouvé dans ses […]
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