L’accro du shopping, tome 1 : Confessions d’une accro du shopping de Sophie Kinsella

couv32186248-2Résumé :

Votre job vous ennuie à mourir ? Vos amours laissent à désirer ? Rien de tel qu’un peu de shopping pour se remonter le moral… C’est en tout cas la devise de Becky Bloomwood, une jolie Londonienne de vingt-cinq ans.

Armée de ses cartes de crédit, la vie lui semble tout simplement magique ! Chaussures, accessoires, maquillage ou fringues sublimes… Rien ne peut contenir sa fièvre acheteuse, pas même son effrayant découvert. Un comble, pour une journaliste financière qui conseille ses lecteurs en matière de budget !

Jusqu’au jour où, décidée à séduire Luke Brandon, un jeune et brillant businessman, Becky s’efforce de s’amender, un peu aidée, il est vrai, par son banquier, qui vient de bloquer ses comptes… Mais pourra-t-elle résister longtemps au vertige de l’achat et à l’appel vibrant des soldes ?

Ce que j’en pense :

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A l’instar de Miss la gaffe et de Bridget Jones, les Confessions d’une accro du shopping est un roman feel-good à ne surtout pas manquer. En effet, c’est un vrai petit rayon de soleil : je n’ai pas pu m’empêcher de sourire tout au long de ma lecture ! Certaines situations sont tellement burlesques qu’il est impossible de ne pas en rire (je pense notamment à la pauvre tante Ermintrude et aux rendez-vous ratés avec Tarquin).

J’ai donc passé un excellent moment de détente et de légèreté en compagnie de la célèbre et incorrigible Rebecca Bloomwood. Cette dernière m’a aussi bien fait rire et remonté le moral. Mais avant tout, Rebecca est très attachante.

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J’ai trouvé le personnage de Rebecca bien approfondi par Sophie Kinsella. Et il est impossible de ne pas craquer pour elle ! Malgré tous ses défauts, Rebecca ne pense qu’à faire le bien et a un grand cœur.

De surcroît, elle est tellement rêveuse qu’on ne peut que l’adorer : ses espoirs et ses rêves ne la rendent que plus douce et attachante (même si son plus grand rêve consiste à pouvoir régler  toutes ses factures, ce qui est assez risible !). Parfois elle se fait des délires rigolos, comme la fois où elle joue au Loto, s’attend à gagner, consulte les villas à acheter, planifie sa nouvelle vie puis apprend finalement qu’elle a perdu.

Mais ce qui m’a le plus plu dans son personnage, ce n’est pas tant sa générosité et son caractère de rêveuse que son impulsivité. En effet, Rebecca agit puis seulement après réfléchit aux conséquences de ses actes : sa personnalité est tellement aux antipodes de la mienne !! Son impulsivité la conduit alors dans les magasins de vêtements, qu’elle va littéralement dévaliser…

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… Car elle ne peut tout simplement pas y résister, comme le titre l’indique ! Elle est toujours en train de courir après telle ou telle paire d’escarpins etc : c’en est parfois comique. Par exemple j’ai adoré toutes les péripéties (qui ont entre autres conduit à la mort de la pauvre tante Ermintrude) et épreuves que Rebecca a dû traverser pour acheter son écharpe de chez Denny & George.

Sinon le passage-là donne une assez bonne idée de l’état d’esprit de Rebecca lorsqu’elle fait du shopping 😉 :

J’ai l’impression d’avoir effectué le parcours du combattant. Je pense que le shopping devrait figurer dans les risques cardiovasculaires. Mon cœur ne bat jamais aussi fort que lorsque je vois un panneau « soldé à 50% ».

Et petit à petit, à cause de sa frivolité et de son amour pour les vêtements, Rebecca va s’endetter jusqu’au point de non retour. Pourtant, vu qu’elle travaille en tant que journaliste financière au magazine Réussir votre épargne, elle devrait avoir gérer son argent, non ? Eh bien, ce n’est absolument pas le cas : j’ai adoré ce paradoxe entre son travail et sa gestion personnelle de l’argent.

Pour rembourser ses dettes, Rebecca va alors envisager différentes options. Étant donné qu’elle a perdu à la loto, elle a décidé de dépenser moins et de gagner plus :

Austérité. Simplicité. Voilà mes mots d’ordre pour une nouvelle vie saine et ordonnée dans laquelle je dépense rien. Quand on y songe, combien d’argent gaspillons-nous chaque jour ? Pas étonnant que je dois un peu endettée. Et vraiment, ce n’est pas ma faute. Je n’ai fait que succomber à la poussée matérialiste occidentale contre laquelle il faut opposer une résistance herculéenne. Du moins, c’est l’explication donnée par mon nouveau livre.

(J’aime beaucoup cet extrait car il montre que Rebecca est sans cesse en train de se trouver des excuses pour justifier son découvert… !)

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Plusieurs éléments de la vie de Rebecca sont relégués au second plan, que ce soit son travail ou encore sa vie amoureuse.

Rebecca est journaliste financière, mais son métier l’ennuie. Malgré tout, elle fait tout pour être perçue comme quelqu’un d’intellectuel : à chaque conférence de presse, elle vient avec le Financial Times sous le bras alors qu’elle ne le lit pas, jusqu’au jour où… (Allez, je suis sympa, je ne vous spolie pas 😉 ). Enfin bref, je veux surtout souligner que son comportement décalé dans le cadre de son travail m’a beaucoup plu.

Mais c’est surtout le milieu professionnel dans lequel vit Rebecca (plus que le comportement de cette dernière dans cet environnement) qui m’a passionnée. J’ai un grand intérêt pour le journalisme et c’est donc avec plaisir que j’ai suivi Rebecca dans ses conférences de presse et dans ses interventions médiatiques. J’ai adoré découvrir les dessous de ce domaine et j’ai par ailleurs trouvé que son métier n’était pas trop idéalisé, ce qui est plutôt appréciable.

En tout cas, j’espère que l’aspect journalistique sera davantage développé dans les prochains tomes car j’y suis complètement fan !

Ensuite, la vie amoureuse de Rebecca est aussi abordée et, à mon plus grand soulagement, elle est restée au second plan. J’avais peur que Rebecca nous casse les pieds avec son célibat et ses rencontres amoureuses comme Bridget Jones avait pour habitude de le faire mais, heureusement pour moi, ça n’a pas été le cas. Le côté amoureux est présent dans ce tome mais parcimonieusement.

Je tiens quand même à faire une remarque sur le prénom de l’homme sur lequel Rebecca a jeté son dévolu : il n’est pas du tout orignal, par exemple le chéri de Lizzie dans Miss la gaffe porte le même nom… Sur ce coup-là, Sophie Kinsella aurait pu faire preuve de davantage d’imagination !

Enfin bref, ce livre m’a conquise et je vous le conseille expressément : c’est impossible que vous sortiez déçu(e) de cette lecture !

Un gros coup de coeur pour ce livre

Et vous, avez-vous lu ce livre ? Si la réponse est non, vous savez ce qu’il vous reste à faire !!

Chronique du tome suivant : Becky à Manhattan

9 réflexions sur “L’accro du shopping, tome 1 : Confessions d’une accro du shopping de Sophie Kinsella

  1. J’avais lu les intégrales de la saga durant un été et c’est de loin l’un de mes romans feel-good préféré ! Les péripéties de Rebecca sont à mourir de rire 🙂 Je garde vraiment un très bon souvenir de ma lecture et même si quelques tomes peuvent être un peu redondants, c’est un super moment assuré avec Sophie Kinsella !

    Aimé par 1 personne

    • Je suis contente que ce livre t’ait aussi plu 😉 Même si j’ai hâte de lire les prochains tomes, je me doute bien que l’histoire sera plus ou moins répétitive, redondante, comme tu dis… mais l’essentiel est surtout de passer un bon moment 😉

      Aimé par 1 personne

  2. […] Le tome 1 a été un gros coup de cœur. C’est une histoire certes simple, mais qui est très rafraîchissante : le personnage principal Rebecca est hilarant à souhait, et je me suis bien amusée en lisant ses « aventures ». Cette lecture est légère et parfaite pour se détendre ; ça m’a fait l’effet d’un bol d’air frais. Ma chronique du tome 1 ici.  […]

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